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Comment choisir son pisciniste ? 6 erreurs à ne pas faire

Comment choisir son pisciniste ? 6 erreurs à ne pas faire

Faire construire une piscine dans son jardin implique un investissement financier conséquent pour un ouvrage qui se veut durable, résistant et fiable. Si la qualité de cet ouvrage dépendra de la qualité des travaux, des matériaux choisis, du type de piscine, de son équipement de protection des intempéries, etc., nous pouvons finalement en conclure qu’elle dépendra du professionnalisme du pisciniste. Alors comment bien le choisir et quelles erreurs éviter ? Réponses.

Quelle est la mission du pisciniste ?

Le pisciniste est un constructeur, rénovateur et distributeur de piscine. Il en est le professionnel par excellence. Présent sur l’ensemble du projet, il accompagne ses clients de ses prémices jusqu’à la réception des travaux, et même au-delà par un contrat d’entretien, et par sa garantie décennale durant dix années.

Aux prémices du projet

Le pisciniste démarché présentera lors d’un premier échange son expérience, une sorte de book des piscines réalisées, son catalogue d’offres, ses tarifs et ses délais d’intervention. Si cet entretien est concluant pour le client, de nouveaux échanges permettront de travailler le projet selon les envies du client et son budget afin de lui proposer une réponse accessible et satisfaisante.

Le pisciniste se documente sur les règles d’urbanisme en vigueur sur la commune, s’assure de la faisabilité technique de l’ouvrage en se rendant sur place pour étudier les documents de la construction de l’habitation pour cibler les emplacements des canalisations, les éventuelles servitudes de passage ou de tréfonds, l’étude de sols réalisée et notamment la stabilité du sol et le classement du PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondations).

En bref, toute cette analyse indispensable lui permet d’abord de confirmer la faisabilité de l’ouvrage, mais aussi d’établir un devis en connaissance de l’ampleur des travaux nécessaires. Certains piscinistes peuvent intégrer dans leur prestation les démarches administratives, notamment d’urbanisme avec la constitution de la demande de permis de construire et les plans futurs. Cette prestation bonus n’est pas à titre gratuit, généralement incluse dans un forfait conseil et démarche un peu plus onéreux.

Lors de la construction de la piscine

Le pisciniste reste le chef d’orchestre sur l’ensemble des étapes de construction de la piscine. En effet, soit il dispose de ses propres artisans pour chaque poste à réaliser, ce qui sera principalement le cas des piscinistes les plus importants et influents sur le marché, soit il fait appel à des prestataires de la région à qui il sous-traite l’exécution des travaux pour chaque corps de métier : maçon pour les travaux de terrassement, plombier pour les raccordements, carreleur pour le bassin, étancheur pour veiller à une parfaite étanchéité de la piscine, équipementier pour l’installation des équipements de sécurité ou de confort.

C’est en cela que se joueront notamment les délais d’intervention. Le pisciniste qui dispose de son propre réseau de partenaires proposera un calendrier de travaux bien plus ficelé et tenable qu’un pisciniste travaillant avec des prestataires sous-traitants. La qualité du travail s’en ressentira également probablement.

Le pisciniste peut lui-même intervenir sur l’ouvrage puisqu’il peut avoir une qualification en maçonnerie par exemple ou autre. Pour prétendre au profil de pisciniste, il faut que l’activité de construction de piscine soit le cœur de métier, l’activité principale.

Après les travaux de construction

Une fois l’ouvrage terminé, le pisciniste peut proposer l’aménagement des abords du bassin avec l’aide d’un paysagiste. Là encore, c’est une prestation en surplus que tous ne proposent pas. L’idée ici est d’intégrer la piscine à son environnement, de la valoriser mais aussi de valoriser le jardin et l’habitation, d’accentuer la plus-value de l’ouvrage.

Dans sa prestation SAV, le pisciniste peut intervenir en cas de difficulté, sans qu’il ne s’agisse nécessairement d’un dommage à réparer, mais peut-être simplement d’un rappel sur l’utilisation du système de filtration, sur l’analyse de la qualité de l’eau, ou autre. Il est possible également de contracter auprès de lui un contrat d’entretien, afin qu’il vérifie en début et en fin de saison de baignade le bon fonctionnement et l’opérationnalité de l’ouvrage sans risque.

Les erreurs à ne pas faire dans le choix du pisciniste

De manière générale, nous dirons que l’erreur classique sera de foncer tête baissée à contacter un pisciniste sans se préoccuper de quelques éléments pour se conforter dans son choix. Voici les erreurs classiques qu’il faudra éviter.

Erreur n°1 : Faire appel à un pisciniste non-agréé.

Les labels QualiPiscine, Certipiscine, ou encore ProPiscines décerné par la Fédération des Professionnels de la Piscine (FFP), sont la reconnaissance d’un engagement éthique et moral des piscinistes certifiés. Ces engagements volontaristes leur reconnaissent un savoir-faire, des prestations valorisées car valorisables, de grande qualité, dans le respect des normes en vigueur. Faire appel à un pisciniste agréé est gage de qualité et d’expertise. En revanche, les labels et qualifications n’étant pas obligatoires pour exercer, ceux n’y étant pas affiliés ne sont pas nécessairement de mauvais piscinistes, mais n’ont pas vu tout l’intérêt d’être reconnus par une labellisation, ce qui peut laisser à supposer d’une qualité de prestation mitigée. Mieux vaudra donc s’assurer de la certification du pisciniste sollicité, dont le label sera apposé sur les devis et factures.

Erreur n°2 : Ne pas vérifier ses références.

Au-delà de ses références, il est primordial de s’assurer qu’il ait de l’expérience dans le secteur, plusieurs piscines construites à son actif, et que cette expérience soit surtout valorisée par la clientèle ; d’abord pour s’assurer que votre piscine ne soit pas son premier essai pour ajuster sa prestation, mais aussi pour se rassurer par la satisfaction de ces clients. Il est assez simple de le vérifier de nos jours grâce à Internet et aux avis clients laissés aux professionnels. Au vu du coût global que représente une piscine, il est certain qu’un chantier mal conçu ou victime de malfaçon verra rapidement son propriétaire pointer du doigt le constructeur pisciniste.

Erreur n°3 : Opter pour un pisciniste qui ne propose pas de SAV.

Ce n’est pas à souhaiter bien-sûr, mais un dysfonctionnement du système de filtration, un volet de piscine en panne ou l’apparition d’une fissure en pleine période de baignade peut vite venir gâcher un été. Sans solution apportée, autre que faire appel à son assureur dommages-ouvrage s’il s’agit d’un dommage pris en charge par la décennale, cela peut vite être contraignant et rendre la baignade impossible. Le SAV du pisciniste est un élément important de prévoyance en cas de besoin. Il conviendra de se renseigner également sur ses délais et frais de déplacement et d’intervention dans le cadre du SAV.

Erreur n°4 : Ne pas exiger son attestation décennale.

Le pisciniste revêt le rôle de constructeur sur l’ouvrage, et est donc soumis à l’obligation légale de souscrire une assurance décennale pour couvrir tout dommage impactant la structure de l’ouvrage, ses éléments indissociables comme son système de filtration par exemple, ou tout dommage qui rendrait la piscine inutilisable, dont sa responsabilité serait reconnue. Etant obligatoire, le maître d’ouvrage pourrait s’abstenir d’exiger l’attestation décennale du constructeur. Toutefois, ne pas s’en assurer revient à prendre un sacré risque ! Si le constructeur en faisait défaut et en cas de dommage dont la responsabilité de ce dernier serait reconnue, la justice le rendra lui-même, en son nom propre, responsable et dans l’obligation d’indemniser son client. Mais entre la décision de justice et la capacité personnelle du constructeur à verser l’indemnité, il est loin de n’y avoir qu’un pas ! Rassurez-vous tout de même, les constructeurs fournissent généralement d’eux-mêmes l’attestation de garantie décennale et de responsabilité civile professionnelle.

Erreur n°5 : Ne pas tenir compte des délais d’intervention.

Dénicher le pisciniste de la région, fort agréable de surcroît, qui est capable de promettre un ouvrage d’une qualité surprenante, révélant tout le charme de l’habitation, pour un coût raisonnable : il est vrai que vous auriez probablement déniché là le mouton à 5 pattes. Encore faut-il que ses délais d’intervention soient raisonnables. Certains piscinistes, selon les régions et leur notoriété, ont des carnets de commande remplis, avec les risques de retard que cela induit, notamment d’entamer le chantier avec un jardin délabré et une finition des travaux plusieurs semaines ou mois après à cause d’impondérables. En bref, le constructeur devra pouvoir s’engager sur un délai tenable, sous peine de devoir faire un geste commercial pour chaque intervention reportée.

Erreur n°6 : Se contenter d’un bref devis.

Il est important de pouvoir prendre connaissance de l’ensemble des étapes d’implantation de la piscine, et pour chacune, des coûts à prévoir pour pouvoir estimer son budget global au plus près du réel. Se contenter de fournir un devis sans détail, ne mentionnant aucune condition particulière, est assurément l’œuvre d’un pisciniste peu honnête, qui, pour être choisi, aura volontairement préféré taire et cacher le coût réel de l’ouvrage. Chaque devis doit être sur-mesure, établi après un déplacement au domicile pour étudier la faisabilité technique, notamment avec à l’appui les plans du terrain, des fondations, des tréfonds, des servitudes éventuelles, etc. Après cette étude pointue, il pourra vous transmettre le devis, souvent un peu grossi pour inclure d’éventuelles mauvaises surprises. Avec celui-ci, un calendrier des travaux sera fourni, et des conseils seront prodigués.

Un conseil : Prendre un peu de hauteur !

Comme tout comparatif ou toute recommandation, il faut les garder à l’esprit mais ne pas focaliser sur ces éléments. Dans l’idéal, le pisciniste cochera toutes les cases du constructeur labellisé, avec de l’ancienneté, un portefeuille de clients ravis, un carnet de commandes qui déborde mais une place privilégiée pour votre chantier, une chance inouïe de bénéficier de son savoir et de sa prestation (Ok, on va un peu loin). Mais en réalité, l’absence de label n’est pas une tare et n’enlève pas nécessairement le savoir-faire du professionnel ; l’absence d’expérience n’est pas signe d’un travail médiocre, au contraire même, le pisciniste désireux de se faire une clientèle mettra probablement les bouchées doubles pour se faire sa place avec une relation clientèle parfaite dans l’espoir d’une recommandation.

En résumé, il convient de faire son propre choix selon ses attentes, son ressenti, ce fameux feeling, tout en s’assurant bien-sûr du professionnalisme du constructeur. Rappelez-vous qu’il engage sa responsabilité sur les dix années qui suivent la réception du chantier par la garantie décennale du constructeur. Aussi, il n’est pas de son intérêt de bafouer ou saboter son travail s’il souhaite perdurer et se faire sa place sur ce secteur.

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